jeudi, mars 28 2024

« Là ou il y a le plus d’adaptation c’est dans les relations sociales et la morale (Mu’amalat) Ils doivent être porté par des variantes culturelles. Car sans culture pas de réception du message, donc pas de transmission. La pratique morale doit intégrer les coutumes et la culture dans l’économie de sa formulation, sinon il y aura une rupture et une extinction de la pratique. Généralement les cultures sont fortes, si on ne les prends pas en considération elles peuvent créer une rupture entre le musulman et son monde. Quelle est la dose nécessaire à introduire pour la traduction des valeurs morales dans une culture donnée. C’est ce que j’appel la théologie d’inculturation, faire introduire les enseignements du Coran comme La fait Dieu dans le moment Coranique mais dans la culture occidentale, la théologie d’acculturation c’est introduire la culture dans la formulation des visibilités des pratiques morales éthiques individuelles et collectives au cœur d’une société. Il y a l’histoire et les mentalités a prendre en considération. C’est ce qu’on appel le réalisme caractéristique des textes qui ont intégré de façon très pragmatique les contraintes culturelles.
Rapporté par Aïcha, le Prophète a dit: «Si ton peuple n’était pas proche de la période préislamique d’ignorance, j’aurais démoli la Kaaba et l’aurait reconstruit sur ses fondations d’origine établies par Abraham (Qouraysh avait réduit son bâtiment), et j’aurais construit une porte arrière  »
Il à renoncé à la construction de la Kaaba alors que c’était une obligation par contrainte culturelle. »

Tareq Oubrou

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