Mahomet était conscient qu’exercer le pouvoir politique comme mission temporelle ne faisait pas partie de ses attributs apostoliques, encore moins de ses ambitions personnelles. Il n’accepta que le titre de : « Serviteur et Envoyé de Dieu » (Abdullah wa Rasûluh).Déjà à La Mecque et dès le début de sa prophétie, les Mecquois lui proposèrent de l’introniser roi, à condition qu’il renonce à sa prophétie.
Il repoussa l’offre énergiquement (Ibn-Hicham). S’il avait été avide de pouvoir politique et de pouvoir spirituel, il aurait pu accepter puis diffuser insidieusement sa religion, comme il en était d’usage généralement des rois et des empereurs de l’époque …
Quelle place pour l’Islam dans la République ? pour les Nuls – ça fait débat – FIRST Édition – 2021 – Tareq Oubrou – p69 à 70