(…) C’est donc la pédagogie juridique coranique qui doit importer le plus. La question devient alors plus théologique que juridique si l’on considère que Dieu peut édicter une loi qu’Il ne veut pas forcément et qu’Il veut des lois qu’Il n’édicte pas. Le moment coranique n’était tout simplement pas propice pour modifier certaines lois : il était trop court pour que l’on puisse opérer tous les changements induits par la dynamique de la Révélation. Or il y a une intention normative téléologique que le canoniste doit extraire à partir du Coran lui- même.(…)